Une nature libre et sauvage à protéger

Notre fondation choisit une approche biocentrée et voit le monde du vivant non pas comme une vague source de commodités au service de l’Homme, mais comme un ensemble complexe d’entités diverses, interdépendantes et précieuses – mais aussi fragiles. Nous voulons préserver cette richesse à tout prix avant qu’il ne soit trop tard.

Nous croyons également en un monde dans lequel la préservation de la biodiversité est (re)devenue une évidence culturelle, sans compromis ; dans lequel nous avons appris à vivre et travailler avec une nature laissée un peu plus libre, un peu moins contrôlée ou exploitée. Cela demande – non sans efforts – d’abord de changer notre regard et notre rapport à notre environnement naturel, puis de tenter d’adapter nos coutumes pour essayer de « faire toujours un peu mieux » et laisser la vie fleurir à nouveau.

Enfin, nous portons la conviction que la grande majorité d’entre nous aspire à laisser une empreinte positive dans le monde. C’est armée de cet optimisme que notre fondation cherche à raviver un émerveillement pour le monde naturel et le désir de s’engager pour le défendre.

Afin de donner un peu plus de hauteur et de représentation au vivant, nous nous concentrons sur les quatre grands axes suivants :

1

Favoriser la coexistence entre les activités économiques humaines et la nature sauvage

a) Des programmes d’accompagnement concret des usagers économiques d’un territoire, pour favoriser une coexistence pacifique avec le monde sauvage qui les entoure, limiter l’extraction et l’empiètement sur les milieux naturels, et accueillir la biodiversité.

Sont exclus : Des programmes de sensibilisation sporadique sans réel engagement ; la promotion de méthodes d’exploitation sans réel focus sur la création ou la préservation d’habitats naturels significatifs ; des plantations (sauf exceptions) ; des projets paysagers, à vocation thérapeutique ou en milieu urbain.

b) Des programmes d’alerte, de plaidoyer politique, de lobbying, d’appui juridique, pour, d’une part, faire appliquer les lois existantes, puis de renforcer la législation à l’égard de la biodiversité sauvage menacée par les activités humaines. Nous favoriserons des programmes constructifs et positifs, optimistes et tâchant de transcender les positions politiques.

Sont exclus : Des actions violentes, non-constructives ou mal ciblées ; des programmes qui débordent sur des sujets autres que la protection de la biodiversité sauvage.

2

Promouvoir un lien fort et un engagement pour la nature sauvage

a) Des programmes pédagogiques immersifs, prolongés et réguliers en milieu sauvage pour les jeunes, en leur permettant de se salir, se débrouiller, éveiller leur curiosité, s’émerveiller en pleine nature. Nous favoriserons des programmes permettant aux jeunes de s’engager sur des actions concrètes d’aide à la biodiversité sauvage.

Sont exclus : Les programmes qui n’emmènent pas des jeunes en pleine nature (non urbaine) de manière régulière.

b) Des programmes d’engagement collectif citoyen actif et régulier sur la préservation prolongée de l’environnement sauvage, pour créer de vraies dynamiques territoriales, bénéficier concrètement à la nature sauvage et insuffler un nouveau regard par rapport au vivant.

Sont exclus : Des balades, des engagements trop sporadiques ou de la sensibilisation théorique, du jardinage... Il faut un engagement fort et prolongé de la part des citoyens qui puisse bénéficier à la nature sauvage.

3

Protéger et promouvoir les animaux sauvages

a) Programmes de veille, d’étude et de protection directe des espèces animales clés de voûte (grands prédateurs, espèces ingénieures, pollinisateurs, grands herbivores…) et de certaines espèces emblématiques.

Sont exclus : Nous ne sommes pas une fondation naturaliste et nous ne sommes malheureusement pas en capacité d’aider directement toutes les espèces qui n’ont pas un impact significatif sur leur écosystème.

b) Programmes de réintroduction d’espèces animales indigènes aux rôles significatifs dans la bonne santé des écosystèmes. Nous favoriserons les programmes qui iront le plus possible trouver du soutien de la population locale et qui auront une stratégie pérenne à la suite de ces réintroductions.

Sont exclus : Les programmes non basés sur la science, sans stratégie pérenne ou concernant des espèces sans impact majeur sur les écosystèmes.

c) Engagement indirect (campagnes globales) pour la défense et le soin aux animaux sauvages dans leur ensemble. Appui pour une meilleure régulation de la chasse, de la pêche, et une meilleure prise en compte de la condition des animaux sauvages dans les politiques publiques, surtout concernant les espèces menacées.

Sont exclus : Les centres de soin individuels (sauf exception), les campagnes liées aux animaux dans un contexte domestiqué (élevage, animaux de compagnie…).

4

Protéger, recréer et restaurer des écosystèmes et habitats sauvages

a) Protection et conservation d’écosystèmes et habitats naturels significatifs rendus vulnérables par le changement climatique et les activités humaines. Les programmes doivent être basés sur une solide évidence scientifique et assurer une pérennité avec un suivi régulier et un soutien local.

Sont exclus : Les petits projets isolés sans enjeu de conservation majeur, sans véritable effet de levier ou ne faisant pas partie d’un réseau plus vaste. Les projets basés davantage sur la recherche que sur la protection concrète (les deux sont essentiels et indissociables mais l’action concrète doit faire partie intégrale du projet).

b) Création de zones protégées vastes ou en réseau permettant à la biodiversité de vivre sans menace humaine et de pouvoir circuler. Une forte base scientifique sera nécessaire pour permettre à la nature nouvellement protégée de se développer de la manière la plus saine et diversifiée possible.

Sont exclus : Les petites opérations isolées, sans véritable effet de levier ou de potentiel de liaison avec d’autres zones protégées. Des plantations ou des jardins urbains (sauf exceptions).

c) Programmes de restauration de milieux significatifs dégradés par le changement climatique et les activités humaines. Les projets doivent avoir un enjeu écologique important, faire partie d’un réseau d’autres initiatives similaires, et être pérennisés par un suivi régulier, une protection forte, et un soutien local.

Sont exclus : Les chantiers de dépollution sans effet durable, les petits chantiers de restauration isolés ou sans effet de levier conséquent…

Conditions générales

Zones d'intervention

France métropolitaine et outre-mer seulement.

Nous soutenons uniquement des projets éligibles au mécénat

L'organisation bénéficiaire doit donc exercer son activité en France, dans un domaine relevant de l'intérêt général, avoir un caractère non lucratif et ne pas fonctionner au profit d'un cercle restreint de personnes. Ex : associations de droit français régies par la loi de 1901, SCIC

Attention, nous ne finançons pas les projets :

  • proposés par des personnes individuelles, des structures commerciales ou collectrices d'impôts
  • déjà réalisés lors de l'attribution des subventions
  • à but lucratif, promotionnel ou publicitaire
  • de fin d'études, de thèses ou de mémoires universitaires

Calendrier

Comité de sélection – Automne 2025 (Fermé)

Description : Projets pluri-annuels

Montants : Entre 10 000 et 40 000 Euros annuels

Ouverture de l'Appel à Projet : Du 15 mars au 15 juin 2025

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Comité de sélection – Printemps 2026

Description : Projets ponctuels

Montants : Entre 5 000 et 30 000 Euros

Ouverture de l'Appel à Projet : Du 15 septembre au 15 décembre 2025

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